> Un peu d'histoire de Frossay
Le bourg actuel remplace le Bourg aux Moines fondé au XIe siècle. Auparavant, le centre paroissial était plus près de la Loire sous l'invocation de Saint Front, évêque de Périgueux. Frossay est une des plus vieilles paroisses du pays de Retz.
> Nos Ancêtres Frossetains
Le menhir des Pins haut de 2,60 m montre une occupation néolithique (entre -4000 et -2000 av. J.C).
Des silex taillés et des perles de colliers faites avec de l'ambre trouvés en plusieurs endroits de la commune sont sans doute de la même époque.
La coupe d'un large fossé comblé a été aperçue au carrefour du chemin des Ferrières. Il s'agit probablement d'une enceinte de camp néolithique.
Un biface acheuléen supérieur trouvé à l'Almousse est le plus ancien témoin du passage de nos ancêtres lointains, il y a plus de 100 000 ans.
L'âge du bronze se manifeste par une épée pistilliforme draguée en Loire. Elle est actuellement au musée de Bourgneuf.
La période gallo-romaine semble assez riche puisqu'on peut inventorier un cimetière à incinération à la Lande-Huet. Des murs de tuiles et des poteries près de la Cheminandais ont encore été signalés. Près de ce dernier lieu, il aurait été vu des restes de sarcophages en calcaire d'âge mérovingien.
Les traces du haut moyen-âge sont représentées par les vestiges bien difficiles à retrouver d'une motte féodale au Migron.
Le bas moyen-âge a laissé trace d'un four de potier aux Ferrières, et aux alentours, de nombreux amoncellements de laitier de forge qui indiquent une importante industrie de fonderie de fer. Au sud des Ferrières, on remarque les restes d'une chaussée très ancienne avec déversoir qui animait vraisemblablement un moulin à eau.
> Port du Migron
Le port était au Migron, autrefois une île possédant un château fort, siège d'une importante seigneurie (il ne reste aucune trace du château).
Le bras du Migron, de plus en plus réduit, rattacha l'île à la terre, et son port prit une grande importance : les grands bâtiments qui ne pouvaient remonter la Loire jusqu'à Nantes, s'y arrêtaient pour être déchargés.
Les produits de tous les environs, évalués à la moitié de la récolte, s'embarquaient là : grains, foin, bois, mais surtout les vins, dont les deux tiers s'exportaient dans toute la Bretagne et avaient la renommée d'être les meilleurs de tout le pays. (La Révolution qui changea le nom des paroisses fit, de Frossay, le "Mont Vineux").
Une carrière toute proche, de grande exploitation, fournissait les pierres nécessaires à la construction des maisons et des quais de Paimbœuf, et les produits manufacturés de Nantes débarquaient là pour alimenter le pays.
> Patrimoine
Au début du XXème siècle, l'arrachage d'une vigne au nord du village de la Cheminandais a permis de découvrir des vestiges Gallo-Romains et Mérovingiens. Ici on peut situer les premières racines de la commune. Comme Noirmoutier et Nantes, le site a connu les pillages Normands au IXème siècle.
Le Migron était autrefois une île possédant un château fort, siège d'une importante seigneurie.